
Les ateliers
du cami salié
Une pédagogie du mouvement au cœur du vivant !
“ Le rythme respiratoire dans son déroulement anatomo-physiologique a une place centrale dans notre structure. De la naissance à la mort il est l'expression de notre rythme vital, de l'écoulement de notre vie.
Il est alternance des contraires, passage incessant de l'un à l'autre, jamais arrêté, il est mouvement, écoulement...
Il est le carrefour de la conscience et de l'inconscient.
Il est l'accès privilégié à l'intelligence de la vie, et donc au rythme.
Le rythme, expression de l'élan vital, ne peut être produit que par une activité organique.
L'activité organique s'organise elle-même, selon la loi de rythme c'est à dire en oscillant d'une phase à l'autre, par son dynamisme propre. Ainsi, les forces vitales s'accumulent souterrainement avant de se déployer. La conscience corporelle nous donne l'expérience intérieure, immédiate et intime de ce phénomène.”
Jacques GARROS, Décembre 2010
"La crise du début du 21ème siècle est, certes, une crise économique, financière, sociale, sociétale..., mais elle est surtout une crise de perception. Nous ne percevons pas en quoi la triple révolution (quantique, biologique, informatique) a changé notre regard sur ce que nous appelons « le réel », et nous ne percevons pas ce que suggère, dans l’idéogramme chinois signifiant « crise », la présence d’une "opportunité" aux côtés d’un "danger".
Notre opportunité est celle de nous questionner sur les potentialités, sur ce qui est possible, sur les ressources locales, sur la cohérence de nos actes, sur la pertinence de notre présence, sur la dynamique de l’œuvre commune, mieux, "participante". La force du questionnement réside dans sa nature même : c’est un processus qui ouvre l’espace intérieur, et qui inscrit la réponse dans le futur. C’est exactement ce qui caractérise le vivant : être- étant- en- train- d’advenir."
Hélène TROCMÉ-FABRE extrait du Texte "Le vivant et nous" publié dans la revue Esprit Critique, p. 62, Automne 2015
Éveiller la perception nous rend présent à nous-mêmes, aux autres et au monde. C’est en quelque sorte une attitude, dans tous les sens du mot. Lorsque nos actions sont guidées par la perception, nous nous ajustons en agissant.
En affinant la proprioception, c’est-à-dire la perception de soi, nous nous mettons dans une sensibilité de type artistique. «Nous faisons de notre corps l’instrument, dont nous sommes l’instrumentiste». La pratique corporelle proposée dans le cadre de l’association invite à un auto-accordage de l’instrument que nous sommes, tout en nous impliquant dans une pédagogie de l’expression.
La conscience corporelle, éveillée par une attention sans effort, donne la capacité de renouveler notre vitalité.
La pratique proposée lors des ateliers et des stages invite chacun, à son rythme, et selon ses possibilités à :
- s'ajuster au mouvement de la respiration,
- construire de bons appuis dans le sol, aligner l'axe du dos, et ainsi, sa verticalité,
- entrer dans le sens du rythme et de l’espace
- s’accorder à soi, à l’autre et au groupe
- exprimer son propre univers poétique, nourri du sensible de l’imaginaire, afin de conduire naturellement chacun-e dans l’enchantement du mouvement expressif.


